Pollution plastique

Les bonnes raisons de réduire le plastique

Depuis 2015, 6.9 milliards de tonnes de plastique ont été produites, soit plus d’une tonne par personne (Source : Atlas du plastique). La production mondiale de plastique a connu une croissance exponentielle, passant de 2.3 millions de tonnes en 1950 à 162 millions en 1993 puis 448 millions en 2015.
Zoom sur les bonnes raisons de réduire sa consommation de plastique.

 

Comment est fabriqué le plastique ? 

Le plastique est fabriqué essentiellement à partir de pétrole. Une fois extrait du sol, le pétrole brut est chauffé en raffinerie afin d’obtenir du naphta. Ce naphta est ensuite chauffé à 800 degrés puis refroidit à 400 degrés pour obtenir des monomères tels que l’éthylène, le propylène et le butadiène. Ils sont ensuite formés en polymères, le plastique.

 

Les inconvénients liés à la fabrication

La fabrication du plastique implique une consommation de ressources naturelles importantes. La première : le pétrole. Son extraction, son transport et sa combustion représentent à elles seules entre 15 et 40% des émissions de gaz à effet de serre totales !

Ces étapes sont également très gourmandes en eau. Par exemple, fabriquer une bouteille d’eau d’un litre nécessite 100 ml de pétrole et 2L d’eau. Une catastrophe lorsque l’on sait qu’un emballage plastique n’est généralement utilisé qu’une seule fois…

 

Une fin de vie complexe

Mais la fabrication n’est pas le seul bémol à apporter au plastique. Son recyclage est en effet très complexe.

Sur les 6.9 milliards de déchets plastiques produits dans le monde, seuls 9 % sont recyclés. Les 91 % restants sont incinérés ou accumulés dans des décharges et la nature (Source : National Geographic). Et l’impact sur celle-ci est énorme.

Pollution plastique poissons

Des conséquences lourdes pour la planète

Notre planète est en première ligne de la surproduction et du défaut de recyclage. Les océans regorgent de plastique. Un sac plastique à même été retrouvé dans la fosse océanique la plus profonde du monde, à 300 m de profondeur !

Sa décomposition lente (entre 450 ans et l’infini) et les résidus toxiques qui en résultent en font un véritable ennemi de la nature. 1,5 million d’animaux en meurent chaque année, piégés dans les fils en plastique ou après en avoir ingéré. Pour la fondation Ellen McArthur, dans 30 ans il y aura plus de plastique que de poissons dans les océans…

 Les alternatives

Heureusement, depuis plusieurs années certains industriels ont compris la nécessité de revoir notre mode de fonctionnement et développent des solutions plus respectueuses vertueuses.

L'une d'elles, les bioplastiques. On appelle bioplastiques :

  • Les plastiques biosourcés : leur matière première vient de la biomasse (végétaux ou déchets de végétaux) au lieu du pétrole
  • Les plastiques biodégradables : une fois compostés, ils se dégradent en éléments simples tels que le carbone, l’oxygène, l’hydrogène


Ces plastiques, s'ils ne permettent pas de régler le problème de gestion des déchets, représentent une bonne alternative au plastique traditionnel. Leur fabrication est en effet beaucoup moins impactante sur la planète.

 

L'engagement Nat&Form 

Depuis 2014, Nat&Form introduit peu à peu des emballages biosourcés pour la fabrication de ses produits. A ce jour, 99% de nos produits sont conditionnés dans des piluliers respectueux de l'environnement.

« Nous ne sommes pas parfaits, mais nous essayons sans cesse de nous améliorer. Ce sont les gouttes d’eau qui font les grandes rivières ».

 

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